Toussaints : et si c'était vrai ?
La sainteté se fait proche. Mais allons-nous jusqu’à croire qu’elle est aussi pour nous ? Le concile Vatican II a rappelé dans un de ces textes les plus important (Lumen Gentium) l’appel universel à la sainteté : « Dans les formes diverses de vie et les charges différentes c’est une seule sainteté que cultivent ceux que conduit l’Esprit de Dieu et qui, obéissant à la voix du Père et adorant Dieu le Père en esprit et en vérité, marchent à la suite du Christ pauvre, humble et chargé de la croix, pour mériter de devenir participants de sa gloire. Chacun doit résolument avancer, selon ses propres dons et ressources, par la voie d’une foi vivante qui stimule l’espérance et agit par la charité. » LG 41
Ce qui veut bien dire que si nous
pensons que le Pape est bien le « Saint Père », que les évêques, les
prêtres ou les séminaristes avancent à grand pas vers la sainteté par leur
choix de vie, osons-nous tenir pour vrai que tous nous sommes invités à la sainteté ? Car telle est bien
notre foi. Tous les grands saints de l’histoire de Saint Ignace à Thérèse de
Lisieux ont acceptés de marcher sur ce chemin. Sans autre prétention mais par
fidélité à leur baptême.
Bernanos dans une conférence remarquable [1] propose un moyen très évangélique : faire comme les enfants qui « à force de jouer aux grandes personnes deviennent grands à leur tour. Peut être la recette est-elle bonne ? Peut être à force de jouer aux saints, finirions-nous par le devenir ? ». Plus loin, il précise : « Les saints ne sont pas des héros. Un héros nous donne l’illusion de dépasser l’humanité, le saint ne la dépasse pas, il l’assume, il s’efforce de la réaliser le mieux possible (…) Il s’efforce d’approcher le plus près possible de son modèle Jésus-Christ.» Dans quelques jours, la communauté du Séminaire Saint Yves partira en retraite à l’Abbaye de Sept Fons en Bourgogne. Gageons que c’est pour essayer ensemble de « jouer aux saints » et ainsi de le devenir avec la grâce de Dieu.
Bernanos dans une conférence remarquable [1] propose un moyen très évangélique : faire comme les enfants qui « à force de jouer aux grandes personnes deviennent grands à leur tour. Peut être la recette est-elle bonne ? Peut être à force de jouer aux saints, finirions-nous par le devenir ? ». Plus loin, il précise : « Les saints ne sont pas des héros. Un héros nous donne l’illusion de dépasser l’humanité, le saint ne la dépasse pas, il l’assume, il s’efforce de la réaliser le mieux possible (…) Il s’efforce d’approcher le plus près possible de son modèle Jésus-Christ.» Dans quelques jours, la communauté du Séminaire Saint Yves partira en retraite à l’Abbaye de Sept Fons en Bourgogne. Gageons que c’est pour essayer ensemble de « jouer aux saints » et ainsi de le devenir avec la grâce de Dieu.
Père Olivier ROY, diocèse de Rennes